lundi 21 mars 2016

3 raisons d'aller voir « A perfect day » ce week-end

En salles depuis mercredi, A perfect day de Fernando Leon de Aranoa est le film parfait pour une sortie ciné ce week-end. Voilà pourquoi.3 raisons d'aller voir « A perfect day » ce week-end


  • a-perfect-day-7
  • a-perfect-day-1
  • En salles depuis mercredi, A perfect day de Fernando Leon de Aranoa est le film parfait pour une sortie ciné ce week-end. Voilà pourquoi.
– Un humour parti­cu­lier
Si vous aimez l'absurde, les situa­tions a priori déses­pé­rées, qui se trans­forment en gags, les person­nages blasés à qui l'on trouve un certain sens comique, vous aime­rez ce que le réali­sa­teur Fernando Leon de Aranoa a fait de son aven­ture huma­ni­taire en Bosnie. On voit par exemple comment Tim Robbins évalue le danger lorsqu'il croise un cadavre de vache sur la route, ou comment le pouvoir de nuisance d'un cadavre jeté dans un puits fait complè­te­ment oublier le carac­tère glauque et déses­pé­rant de la situa­tion.
– Un casting de rêve
Il fallait, selon le réali­sa­teur espa­gnol, repro­duire le côté multi­cul­tu­rel et hété­ro­clite des équipes huma­ni­taires actuelles, c'est pourquoi il s'est entouré d'acteurs améri­cains, Tim Robbins et Beni­cio del Toro (qui reste Porto­ri­cain de coeur), espa­gnols (Sergi Lopez), bosniaques, (Fedja Stukan), ukrai­niens (Olga Kury­lenko)… Sans oublier notre petite Française Méla­nie Thierry. Tout ce petit monde parle en anglais avec accent, ce qui, il faut bien le dire, ajoute du charme à l'affaire. 
– Un regard acéré sur la situa­tion huma­ni­taire
On ne s'ennuie pas, vous l'aurez compris, mais on apprend des choses aussi. Et le film présenté en marge du dernier festi­val de Cannes à la Quin­zaine des réali­sa­teurs n'occulte pas le dur quoti­dien des travailleurs de l'huma­ni­taire, leur manque de moyens, les dilemmes auxquels ils sont confron­tés, leurs diffi­cul­tés d'inter­ven­tion face aux mili­taires, aux poli­tiques… Les quiproquos et le parti-pris de l'humour n'enlève rien au carac­tère édifiant des situa­tions décrites et de la crise qui perdure en ex-Yougo­sla­vie. Sous leur cara­pace un peu « punk », les héros de Leon de Aranoa ont un quand même un coeur qui bat!

Crédits photos : Fernando Marrero

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire